Frédéric Dufoor
Tournai, 1943 Belgique.
Il fréquente d'abord l'Institut Saint Luc à
Tournai, fait ensuite un bref séjour à l'Académie de Mons,
puis est reçu, après une incursion mouvementée dans la vie
de bohème, dans l'atelier de Louis Van Lint, à Saint Luc,
Bruxelles.
En 1967 il entrera à son tour dans l'enseignement et
sera pendant dix ans, chargé de cours à l'Institut
Supérieur des Communications Graphiques, ensuite professeur à
Saint Luc Bruxelles, jusqu'en décembre 1998. Marqué,
brièvement, à ses débuts par ses professeurs, il
crée une peinture esthétisante, dépouillée et
vigoureuse, aux limites de l'abstraction (1968).
Vient ensuite une période expressionniste et tendue
aux couleurs violentes où la composition s'articule
généralement autour de la diagonale et du triangle, composition
qui restera constante chez Dufoor quel que soit
son
vocabulaire pictural. En même temps naissent aussi de grands dessins
noir
et blanc qui lui vaudront plusieurs sélections au Prix Jeune Peinture
Belge ainsi que le Prix de la Vocation (1968/70).
Peu à peu cependant la forme humaine s'impose
(1971/75) dans une nouvelle figuration réaliste.
Le souci du rendu fidèle le pousse à
étudier les maîtres anciens et leur technique.
De fréquents séjours à New York le
convaincront de l'importance du réel qu'il traque, lui le Tournaisien,
avec une patience de primitif flamand (Roger de Le Pasture est lui aussi de
Tournai).
Dès lors (1978), travaillant sans discontinuer =
ses
deux thèmes de prédilection: la figure humaine et de grandes
natures mortes, il jette un regard de qualité sur son environnement
immédiat, l'atelier, ses outils de travail, ses pots de couleurs, ses
gerbes de pinceaux... jetant un pont entre les leçons d'Ingres et un
réalisme contemporain raffiné.
Depuis, ses nombreux séjours en Afrique de
l’Ouest, il s’adonne également au portrait avec cet amour du
visible et ce désir de cerner le réel qui le distingue &agrav
e;
l’évidence de la majorité des peintres de sa
génération.
Rien d’étonnant donc d’entendre de lui ce
très beau
propos : «Plus une
technique de reproduction ou d’expression, la peinture et le dessin sont
pour moi un formidable moyen de communication et d’admiration du monde
»
Expositions
Depuis 1996 nombreuses expositions en Belgique et à
l’étranger, Paris, Amsterdam, New York, Beyrouth, Irlande,
Ouagadougou,
2017 : exposition « Trois générati
ons
d’artistes »
Frédéric, Florimond, Arthur Dufoo
r,
galerie ART THEMA Bruxelles.
Parcours
-1957/66
: suit les cours de l’Institut Saint Luc Tournai, ensuite aprè
s un
bref passage à l’Académie des beaux arts de Mons, entre
dans l’atelier de Louis Van Lint à Saint Luc Bruxelles.
-1967/79
: chargé des cours de création graphiques à
l’Institut supérieurs des communications graphiques I S C G Don Bosco , Bruxelles.
-1976/95
: faits de fréquents séjours à New York ou il a un atelier
et expose.
-1980/98
: devient professeur à Saint Luc Bruxelles
-Depuis 1996 : nombreuses expositions en Belgique et à l’étranger,
Paris, Amsterdam, New York, Beyrouth, Ouagadougou,
En 2002 , découvre pour la
première fois le Burkina Faso,
-Rencontre
avec des artistes, des enseignants.
-Après
un séjour de 5 semaines, revient à Bruxelles avec dans ses
cartons une collection de portraits réalisés sur place et le
projet d’organiser des stages de formation pour les jeunes artistes de
Bobo Dioulasso.
-Contacts pris avec l’ambassade du Burkina à Bruxelles,
son
Excellence Monsieur Kadré Ouedraogo
accepte avec enthousiasme de patronner une exposition des portraits
réalisés,.
-L’exposition «
Regards du Burkina Faso » a été un succès
au
delà de toutes espérances,
-
De retour à Bobo Dioulasso il org=
anise
des stages de formation artistique, ensuite à Ouagadougou en
collaboration avec le CGRI Wallonie Bruxelles et le Centre Culturel Gambidi.
-
2004 : Après trois années passé
es
à développer les stages de formation, il rencontre les
responsables locaux d’une jeune association « MAIA BOBO »
préoccupés par le taux d’abandon massif chez les jeunes
filles et la nécessité de leur donner une chance
d’éducation. Il s’associe à eux, dans un premier
temps
et concentre tous ses efforts à développer la scolarisation d=
es
petites filles de familles précarisées à Bobo >Dioulasso.
Il
crée alors « MAIA BELGIQUE» et finance aujourd’hui
avec plus de 150 familles amies la scolarisation de 152 jeunes filles dont
certaines sont devenues aujourd’hui : médecin, avocat,
instituteur, policier ….
https://maiabobobelgique.jimdo.com
Prix et distinctions
1969
: Lauréat Fondation Be
lge de
la Vocation
1969-76
plusieurs sélection au prix jeune Peinture Belge
1970
: Médaillé au Prix Europe de le vi
lle
d’Ostende
1975
: Lauréat du Prix Anto Carte
1978
: Lauréat du Prix de Peinture d’Ixelles
1980
: Lauréat du Prix de Peinture de Woluwe Saint Pierre
œuvres acquises par:=
p>
l'Etat Belge -
la Banque Bruxelles Lambert=
-
la Société
Générale de Banque -
la Communauté
Française de Belgique -
la Communauté Flaman=
de -
Province du Brabant -
la Fondation d'Art Contempo=
rain
Daniel et Florence Guerlain - Paris.
la Fondation d'Art Contempo=
rain
Serge Goyens de Heuch.
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